Comment savoir si des serpents se cachent dans votre jardin ? Voici les signes qui ne trompent pas et les gestes à adopter selon un expert

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Vous jardinez tranquillement quand, soudain, un trou suspect capte votre regard… Et si un serpent avait élu domicile sous vos fleurs préférées ? Pas de panique ! Repérer la présence de serpents dans son jardin n’a rien d’une mission impossible. Découvrez les signes qui ne trompent pas et les gestes à adopter pour rendre votre terrain moins accueillant à ces reptiles opportunistes, tout en gardant son sang-froid (et ses gants…).

Des trous dans la pelouse : faut-il crier « au serpent » ?

Première question fâcheuse : ces petits tunnels qui apparaissent dans l’herbe sont-ils vraiment des « logements privés » de serpents ? Andrew Christopher, expert en faune, remet tout de suite les points sur les « i » (ou plutôt les écailles sur les serpents) : « Les serpents eux-mêmes ne creusent généralement pas de trous. Ils profitent plutôt des excavations créées par d’autres animaux comme les rongeurs ou les insectes plus gros. » Autrement dit, ce sont les squatteurs professionnels de la nature. Les fameux trous de votre jardin sont donc ronds ou ovales, de tailles variées selon l’architecte animalier d’origine.

Mais ne croyez pas pour autant que l’affaire est classée ! Les serpents aiment occuper ces abris tous prêts, ce qui rend la détection un peu plus sportive.

Astuces de détective : les signes concrets à surveiller

À défaut de croiser un serpent en chair et en écailles (ce qui ne fera pleurer personne), partez à la chasse aux indices ! Voici ce qui doit attirer votre attention :

  • Des peaux de mue : les serpents abandonnent régulièrement leur vieille garde-robe, laissant des écailles en chemin. C’est le signe le plus classe qu’ils sont passés par là.
  • Des excréments : moins glamour, certes, mais drôlement révélateurs. Les crottes de serpents sont généralement sombres, terminées par une pointe blanche. En repérer vous aide à localiser les zones stratégiques qu’ils fréquentent.
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Toujours pas de contact direct ? Tant mieux. Mais s’il vous vient l’idée de jouer les Indiana Jones dans votre pelouse, pas de prise de risque inutile :

  • Portez des gants de protection pour éviter toute morsure inattendue.
  • Si le courage vous manque (ou la prudence vous conseille), faites appel à des pros du contrôle des animaux sauvages. Mieux vaut éviter les improvisations hasardeuses face à des serpents parfois discrets mais pas toujours amicaux.

Intervenir, oui, mais jamais à l’aveuglette

Interrompre la sieste d’un serpent, voilà qui n’enchante personne (lui non plus). Avant toute intervention sur un trou suspect, prenez garde :

  • Assurez-vous que le refuge n’est pas occupé : un simple coup d’œil pourrait tourner au duel de regards.
  • Pour observer discrètement, privilégiez les matinées et après-midis : c’est à ces heures que les serpents aiment pointer le bout de leur nez.
  • Pour les plus prudents, installer une caméra permet d’étudier tout ce petit monde à distance, sans les déranger.

Vous repérez finalement un serpent ? Respirez, il existe plusieurs façons de l’inciter à déménager, sans en faire un drame recyclable par la SPA.

Faire fuir les serpents (sans se fâcher avec eux)

Pour les éloigner, oubliez les méthodes extrêmes. Voici des solutions respectueuses et efficaces :

  • Les répulsifs naturels à base de cannelle ou de clou de girofle : une façon douce de leur signifier que la maison est pleine !
  • Les pièges à serpents humains : ils permettent de capturer les reptiles et de les relâcher loin du jardin, sans leur causer de tort.

Pour ne pas avoir à recommencer ce petit jeu chaque année, l’essentiel est de rendre le lieu le moins attrayant possible. Andrew Christopher insiste : « Modifier l’habitat est crucial : supprimer les arbustes denses où les serpents peuvent se cacher, ou régler des problèmes de rongeurs. » En clair, couper à la racine les cachettes et limiter la nourriture, c’est priver les serpents des atouts de votre jardin.

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Conclusion : pour un jardin accueillant (mais pas pour tous)
Surveiller votre jardin, repérer les indices, intervenir avec méthode et prévenir toute réinstallation indésirable : vous voilà armé pour cohabiter sereinement avec la nature (et garder vos plantes… et vos nerfs). Ne laissez pas la paranoïa s’installer, mais restez vigilant, gants à la main et humour de rigueur : avec ces astuces-là, les serpents risquent de filer ailleurs sans demander leur reste !

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