Pourquoi les Pays de la Loire sont-ils devenus le territoire numéro un des morsures de vipères en France ?

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En été, on aspire au grand air, au soleil… et, apparemment, aux rencontres inattendues avec des habitants à écailles. Bienvenue dans les Pays de la Loire, la région française où les vipères jouent les vedettes de la saison… bien loin des clichés méridionaux !

Les morsures de vipères : un sommet inattendu dans l’Ouest

Oubliez l’image de reptiles se dandinant paresseusement sous le soleil provençal. Le vrai far west des serpents, c’est l’Ouest ! Les Pays de la Loire, terre de bocage et de marais, affichent fièrement leur titre de numéro un des morsures de vipères en France. Dans cette région, la nature foisonne… et les rencontres avec les serpents aussi !

Chaque année, ce sont entre 60 et 80 personnes qui, sans l’avoir programmé dans leur agenda estival, se font mordre par un serpent dans les Pays de la Loire. Cela représente à lui seul près de 20 % des 300 morsures recensées annuellement sur le territoire national. De quoi bouleverser vos statistiques (et un peu vos projets de balade).

Pourquoi les vipères aiment tant les Pays de la Loire ?

La réponse tient presque du poème : c’est la diversité extraordinaire des paysages. Entre prairies, marais et bocages, chaque coin de verdure offre un cadre rêvé pour nos amies à sang froid. Avec l’été, la hausse des températures et l’envie de randonner, les humains envahissent ces milieux naturels. Et à chaque herbe haute peut se cacher un serpent potentiel. Autant dire qu’il y a du monde sur les sentiers… et sous les fourrés !

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Ce n’est pas une, mais deux espèces qui règnent en reines dans la région :

  • La vipère aspic au sud de la Loire
  • La vipère péliade au nord

Aucune ne tient vraiment à fréquenter les humains (merci bien), mais elles ne sont pas rares pour autant. Il n’est même pas exceptionnel d’en croiser jusque dans les jardins de campagne, ce qui ajoute un brin de suspense à la sieste à l’ombre.

Vipère ou couleuvre ? La météo de l’aventurier prudent

Pas de panique, ici, point de monstres sortis d’un film d’horreur. Toutefois, quelques repères s’imposent pour distinguer la vipère de la couleuvre. Le jeu des sept différences commence :

  • La vipère présente un corps trapu, une tête triangulaire et une pupille en forme de fente.
  • La couleuvre, plus fine, arbore une tête ovale et une pupille bien ronde.

Si, avant de bondir en arrière, vous prenez le temps d’examiner pupille et forme de la tête, grand respect à votre sang-froid !

Morsure : que faire… et surtout ne pas faire ?

Malgré toute la vigilance du monde, le risque zéro n’existe pas. En cas de morsure, oubliez le scénario hollywoodien : il faut garder son calme (c’est important), immobiliser le membre touché sans le comprimer et appeler les secours. Exit les aspivenins et gadgets dignes d’Indiana Jones !

Attention, ne tentez jamais de capturer le serpent pour l’identifier. Non seulement c’est inutile, mais les vipères sont une espèce protégée. Si vous avez le sang-froid de sortir votre appareil pour une photo, pourquoi pas… mais on ne force rien. Le selfie avec reptile, ce sera pour une autre époque.

  • Ne pas comprimer la morsure
  • Oublier les aspivenins
  • Ne pas essayer de manipuler le serpent
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Les serpents, après tout, ne sont pas nos ennemis. Mais croiser leur route a de quoi ajouter un zeste de piquant à la promenade !

Alors, comment rester prudent (et entier) ? Si vous randonnez cet été dans les Pays de la Loire, il suffit d’adopter quelques réflexes de bon sens :

  • Éviter de traverser les hautes herbes
  • Privilégier les chaussures montantes
  • Et surtout, ouvrir l’œil… et le bon !

Les vipères ne mordent que si elles se sentent menacées, inutile donc de partir sur la pointe des pieds (quoique ça fait les mollets). Un peu de prudence ne vole en rien le plaisir d’une escapade nature. Mieux : cela vous évitera de terminer vos vacances allongé à l’hôpital — à méditer avant de planter sa tente dans les hautes herbes !

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