Le classement choc des villes françaises les plus touchées par l’invasion de punaises de lit : Marseille détrône Paris

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Des matelas aux rames de métro, en passant par les hôtels et même… les trains grandes lignes : les punaises de lit n’ont jamais été aussi présentes partout en France. Mais surprise, ce n’est plus la capitale qui mène la danse dans ce bal infernal ! Marseille détrône Paris et s’impose aujourd’hui comme l’épicentre du fléau. Accrochez-vous, classement choc et ambiance piquante en vue !

Quand la France s’offre une invasion… et Marseille rafle la palme

Dans les logements, les transports en commun, les chambres d’hôtel et bien d’autres lieux publics, la punaise de lit s’impose en patronne. Et contrairement aux clichés persistants, Paris n’est plus la star du gonflement cutané et des nuits blanches. Si son nombre d’habitants la destinait naturellement à la première place, plusieurs villes françaises font bien pire en matière d’infestation.

Une étude menée en 2020 par le réseau de surveillance sanitaire Sentinelles (Inserm-Sorbonne Université) laissait déjà deviner la tendance : l’Auvergne-Rhône-Alpes affichait le plus fort taux de consultations pour suspicion de punaises de lit, suivie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et de la région Grand Est. Paris ? Reléguée plus loin dans le classement des piqûres et des démangeaisons…

Marseille, capitale inattendue des punaises

L’année charnière ? Entre 2018 et 2019, quand Marseille voit exploser les recherches Google sur le mot « punaise de lit ». Le site Antipunaises.fr ne laisse alors aucun doute : « La ville portuaire (Marseille, ndlr) se présente en tête de liste parmi les villes où l’on observe la présence de ces insectes hématophages ». Un sacré coup dur pour l’image du Vieux-Port, mais la réalité est têtue ! Face à cette explosion, les pouvoirs publics ont même créé en 2023 une plateforme d’aide pour soutenir les habitants de Marseille et des Bouches-du-Rhône lors des invasions.

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Le classement qui fait frémir les couettes ? Après Marseille, on retrouve Nice, puis Paris, Lyon et Toulouse. Oui, vous avez bien lu, la capitale n’est « que » troisième !

  • Marseille : numéro un incontesté
  • Nice : la rivale du Sud talonne la cité phocéenne
  • Paris : la Ville Lumière rétrogradée !
  • Lyon et Toulouse ferment la marche du top 5

Du métro au TGV, quand la punaise voyage en première classe

Oubliez l’idée que ces envahisseuses se cantonnent aux chambres à coucher. À Marseille, les parasites hématophages ne font pas dans la dentelle : sièges du métro, loges des chauffeurs, rames de TGV en route vers Paris… rien n’y échappe. Nicolas Ruiz, secrétaire général FO de la RTM, l’a confirmé : « Tout l’ensemble du réseau est touché. Notamment le métro, les loges des chauffeurs, où c’est avéré que c’est infesté de punaises de lit, il y en a jusque sur leurs sièges. »

Conséquence concrète et spectaculaire : une vidéo, filmée le 24 septembre par un voyageur dans un TGV Marseille-Paris, montre clairement la prolifération des punaises à bord. Bonne nouvelle pour les passagers ce jour-là ? La SNCF a remboursé intégralement leurs billets – c’est au moins ça de pris lorsque l’on partage son wagon avec des centaines d’indésirables…

Et la situation ne s’arrange pas quand l’expert local entre en scène. Pour Maurice Pierre, gérant de l’entreprise A3DS : « Près d’un foyer sur cinq est concerné par une infestation, dans les Bouches-du-Rhône. Il n’y a plus de saisonnalité de la punaise. » En somme, toute l’année est propice à la démangeaison collective !

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Punaise, ça débat sec côté causes et solutions

Cette invasion spectaculaire ne manque pas de susciter réactions et polémiques. Blagues sur Poutine accusé d’être l’auteur de l’invasion (la géopolitique des insectes n’a pas fini de faire sourire nerveusement), coups de griffe contre les écologistes et leur championnage des huiles essentielles après le bannissement des produits phytosanitaires, ou idées loufoques comme celle d’un traitement médical pour rendre notre sang indigeste aux punaises – tout y passe !

Le débat glisse aussi vers des idées reçues : certains y voient un signe de précarité et de saleté, affirmant que les punaises, comme les poux, prospèrent là où tout n’est pas net. D’autres, sans nuance, pointent du doigt les migrants, les pays « crasseux », ou, au contraire, rappellent que ces bestioles ne sont pas racistes : ils aiment les propres comme les sales, et se moquent bien de notre nationalité ou de notre adresse.

Au fond, cette irruption massive révèle surtout que le fléau embarque tout le monde… à égalité. Si la solution miracle n’existe pas encore, un peu de sang-froid (et beaucoup de vigilance) ne fera pas de mal.

Conseil d’ami pour finir : Avant de vous installer dans un train ou un hôtel, ouvrez l’œil et, si nécessaire, la housse du matelas. Et surtout, ne cédez pas à la panique collective : dans cette invasion, il n’y a ni coupable parfait, ni ville épargnée, mais un vrai défi pour tous !

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